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À la découverte d’un art de vivre
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Rythmée par le va-et-vient des hommes partis islamiser la Péninsule ibérique au iie/viiie siècle et fuyant sept siècles plus tard la reconquête chrétienne, l'histoire d'al-Andalous s'est confondue avec celle du Maroc. Si l'histoire politique, qui a uni les deux rives, fut mouvementée, le mouvement incessant d'échanges culturels, humains et commerciaux permit l'éclosion d'un art florissant dont les plus belles réalisations trouvèrent le jour au Maroc.
Les spécialistes s'accordent pour dire que la double fondation, dans la ville de Fès au milieu du iiie/ixe siècle, des deux grands sanctuaires que sont les mosquées Qaraouiyine et celle des Andalous marque les débuts véritables de l'art islamique au Maroc.
Au ve/xie siècle, avec l'arrivée au pouvoir des Almoravides, on assiste à une très large ouverture du Maghreb occidental aux influences andalouses. Toutes les réalisations artistiques des princes Almoravides présentent ainsi de nombreuses similitudes avec l'art de la Péninsule ibérique. Mais il faut attendre l'arrivée au pouvoir des Almohades pour voir éclore un art de symbiose maroco-andalou.
En succédent aux Almohades, les Mérinides qui régneront sur le Maroc renouèrent d'étroites relations avec al-Andalus mise à mal par le début de la reconquête chrétienne. Et ce fut l'apogée de l'art andalou au Maroc.
Les spécialistes s'accordent pour dire que la double fondation, dans la ville de Fès au milieu du iiie/ixe siècle, des deux grands sanctuaires que sont les mosquées Qaraouiyine et celle des Andalous marque les débuts véritables de l'art islamique au Maroc.
Au ve/xie siècle, avec l'arrivée au pouvoir des Almoravides, on assiste à une très large ouverture du Maghreb occidental aux influences andalouses. Toutes les réalisations artistiques des princes Almoravides présentent ainsi de nombreuses similitudes avec l'art de la Péninsule ibérique. Mais il faut attendre l'arrivée au pouvoir des Almohades pour voir éclore un art de symbiose maroco-andalou.
En succédent aux Almohades, les Mérinides qui régneront sur le Maroc renouèrent d'étroites relations avec al-Andalus mise à mal par le début de la reconquête chrétienne. Et ce fut l'apogée de l'art andalou au Maroc.